Carnet 4 : Vers le N-O, de Goulmima à ... Souchez !


Ma. 24 avril : La nuit n'a pas été très bonne mais ce matin, soleil et pas de vent. La masseuse re-prépare un deuxième cataplasme que j'applique à Colette avant de reprendre la route vers les Gorges du Ghéris.

Route secondaire bien revêtue, paysages de montagnes grandioses et colorés. On se croirait parfois dans un paysage de western. Nous ne traversons que quelques hameaux en bordure de l'oued, où les habitants cultivent leurs parcelles de luzerne d'un vert intense, et des céréales. Nous voyons de nombreux figuiers, amandiers et grenadiers, ainsi qu'une grande plantation de pommiers.

Nous traversons l'oued à plusieurs endroits, parfois les roues dans l'eau !

Puis nous changeons de vallée , nous nous dirigeons vers le Nord, direction Imilchil, célèbre pour son "Moussem des Fiancés" : en Août, filles et garçons berbères se rencontrent dans l'espoir de se marier. Ici, ce ne sont pas les parents qui "arrangent" les mariages, mais les enfants... Voir ici --> https://www.youtube.com/watch?v=MKHwDTzGj44 

Mais il nous faut escalader la montagne, et le temps se couvre, la t° chute. Vers 2600m, nous avons 0° et il neige. Quelle surprise ! A 18h, nous nous arrêtons dans une auberge-camping à 2360m d'altitude, avant Agoudal. Inutile de vous dire que nous sommes frigorifiés dans nos shorts et T-shirts. Nous chaufferons toute la nuit et enfilerons nos pyjamas (une fois n'est pas coutume).

 

Me. 25 avril : Nuit très froide (aux environs ce O°). Ce matin au réveil, les nuages ont laissé un peu de place au soleil et il fait 5°. Nous discutons avec N & C du programme de la journée. Ils ne désirent plus aller jusqu'à Imilchil (A et R de 70km) car il fait trop froid, et ils veulent redescendre par une autre route qu'hier. Nous, nous décidons d'aller voir ce fameux village. Mais pendant que l'on se prépare, le ciel redevient vite très gris et menaçant. Pour finir, nous annulons la visite qui ne serait pas très intéressante par ce mauvais temps, de plus nous ne souhaitons pas rouler sous la neige comme la veille. Nous reprenons la même route qu'hier, direction Sud, vers les Gorges du Todra et Tinerhir. Dès que la montagne est passée, nous retrouvons un ciel de plus en plus ensoleillé au fur et à mesure de la descente. Nous traversons les gorges du Todra, qui sont magnifiques et grandioses. Arrivés à Tinerhir, nous retrouvons N & C en ville. Ils n'avaient pas trouvé leur route et nous avaient donc précédés. Nous décidons d'aller au resto manger un tajine de keftas (boulettes de viande hachée) aux oeufs. Nous nous sommes réchauffés et régalés de ce bon plat.

Après le repas, nous allons jusqu'aux Gorges du Dadès. On y parvient par une superbe route qui se termine par des lacets impressionnants. Tout en haut, sur le plateau, nous tirons quelques clichés, et le vent froid nous fait redescendre bien vite, jusqu'à Kelaa M'Gouna, la ville des roses (de Damas) où elles sont distillées. Nous passerons la nuit au Camping Ksar Kaissar. Personne pour nous accueillir, nous entrons, le camp semble abandonné...

J. 26 avril : Nous avons passé une excellente nuit au calme, loin de l'agitation de la ville et des minarets ! Le ciel est bleu, il fait 22° à 9h. Après une bonne douche chaude, nous quittons le camping aussi facilement qu'on y est entrés.

Après quelques achats de produits à base de roses distillées, nous nous dirigeons vers Ouarzazate par une route "billard" et vallonnée au milieu du reg sur des dizaines de km. Nous nous arrêtons au Camping Municipal de Ouarzazate à 13h.

Durant l'après-midi, chacun vaque à ses occupations, la mienne étant de rédiger ce 4ème carnet pour votre plaisir.

 

V. 27 avril : Beau temps chaud toute la journée. Colette en profite pour laver du linge, moi je fais quelques courses à vélo dans Ouarzazate (Colette ne pouvant pas s'asseoir sur sa selle), et je continue d'écrire le carnet.

 

S. 28 avril : Hier soir, un orage a tourné au-dessus de nos têtes, mais nous n'avons pas eu de pluie. Ce matin, beau ciel bleu, et vers 14h, l'orage a refait son apparition, mais cette fois pour bien rincer la lessive que Colette avait étendue. Ce n'est pas grave, le Maroc a besoin d'eau, et puis le beau temps a refait son apparition ensuite (pas comme chez nous !!!).

Nous avons passé la journée à faire un peu de nettoyage (Colette va mieux), car le séjour à Hassi Labied, près des dunes a laissé d'autres traces qu'à Colette : sable et poussière partout dans le c-car !

Colette remercie les amis et la famille qui ont lu le site et l'ont encouragée par leurs bons vœux de prompt rétablissement. Maintenant, je dois vous quitter car N & C nous attendent pour l'apéro, et j'ai le gosier sec !!!

 

D. 29 avril : Ciel parfaitement bleu toute la journée, 30° et pas de vent. Que ça fait du bien ! Le matin, du dimanche nous sommes aller nous balader au grand souk en taxi (5 Dh=50 cents/pers), à 4/5km du camping. Le grand parking extérieur est bondé, des centaines de taxis exécutent le plus de courses possible pour amener et reconduire les gens de la ville. Des quantités astronomiques de fruits, légumes, viande et objets de toutes sortes changent de mains en quelques heures... Une foule considérable se promène et se bouscule, des gens nous adressent la parole, nous souhaitent la bienvenue, ou nous traduisent les prix que les marchands nous demandent. C'est vraiment extra, on adore.

Dès l'entrée, nous sentons des odeurs de fraises et nous ne tardons pas à les apercevoir sur les étals. Nous ne pouvons résister à l'achat de 3 kg pour la confiture (13 Dh=1,30 € le kg). Evidemment une bonne partie de l'après midi fut consacrée celle-ci, nous en avons cuit 12 pots. Voilà qui va faire plaisir, je pense, aux enfants et petites-filles !

L. 30 avril : Ciel bleu sans nuages. Nuit agitée : j'avais eu la mauvaise idée de ne pas mettre mes boules, et j'ai entendu la musique d'un mariage berbère jusque ce matin à 6h !!! Le Ramadan approche et les mariages se multiplient...

Nous sommes toujours à Ouarzazate, nous nous reposons et réchauffons nos vieux os !

 

Ma. 1er mai : Ciel parfaitement bleu et beau soleil. Mais un vent assez froid nous oblige à nous couvrir. En ce jour férié, nous souhaitons un excellent 1er mai à tous nos lecteurs.

Au programme de la matinée : coiffeur pour Colette et moi. En ce qui me concerne, je me suis fait mettre la "boule à zéro" pour 50 Dh=5 €. Quant à Colette, je lui laisse le clavier pour raconter sa nouvelle aventure.

"Rendez-vous en ce jour férié à 10 h. Je suis accueillie par une jeune fille qui m'installe dans "le salon" : en fait une chaise devant une coiffeuse. La pièce est très peu éclairée. Je déballe mes produits et cette jeune fille prépare la couleur. Elle l'applique plus que délicatement, aidée par une collègue. Ensuite, elle m'entoure la tête de "scell'o frais", puis d'une charlotte plastique. Le temps de pose est de 35 minutes. Elle m'invite alors à passer dans une autre pièce. J'imagine le bac à shampoing, mais que nenni. Elle me demande de me mettre nue, me présente un peignoir de bain et un caleçon en intissé. J'entre alors dans une autre pièce, ça sent bon la citronnelle, je m’assois sur un tabouret, elle me passe des babouches aux pieds, j'entends de l'eau couler, et soudain, je reçois un seau d'eau chaude sur l'épaule puis sur la tête. Elle me savonne la tête à 2 reprises, puis vient le rinçage et en prime un gommage du corps au gant de crin, puis nouvelle douche. C'est terminé, je repasse au vestiaire, me rhabille et là, c'est la patronne qui me fait le brushing. Le séchoir est puissant, et à plusieurs reprises, ça brûle : ne faut-il pas souffrir pour être belle ? Deux heures se sont écoulées et me voici repartie pour un tour. Coût de la séance 150 Dh soit 15€. Retour au camping, repas et après-midi relax". 

Après midi, 1ère sortie vélo pour Colette, en ville. Elle avait un peu d'appréhension, mais elle a réussi à parcourir 10 km sans problème en terrain vallonné (vive les V.A.E !). Son hématome change de couleur chaque jour : il est passé du bleu au noir, puis du gris au jaune, mais le tout reste cependant encore gonflé. Néanmoins, les douleurs s'atténuent...

 

Me. 2 mai : Ciel bleu, soleil et chaleur. Pourvu que cela dure ! car au Maroc, on peut avoir les 4 saisons dans la même journée !!! Avant de quitter Ouarzazate, nous faisons quelques courses au supermarché, puis nous prenons la route vers Agdz (prononcez Agdès) pour une étape de 70 km. La route a été refaite, c'est un vrai billard, au milieu d'un reg de pierres rouges, et noires par endroits. La circulation est quasi nulle. De loin, nous apercevons quelques plantations d'oliviers le long des oueds à sec.

A une trentaine de km avant Agdz, la route grimpe dans des montagnes noires et désertiques, formées par des couches volcaniques basculées, ou "taillées au couteau" formant des gorges si profondes qu'on n'en voit pas souvent le fond. C'est un décor presque lunaire mais joli. Vous n'aurez cependant pas de photos car il nous était impossible de nous arrêter sur la route (pas de parking). Nous arrivons à Agdz vers 14 h. Nous nous installons au "Camping Casbah de la Palmeraie". L'endroit est super, au milieu de palmiers et oliviers, c'est le calme. Malheureusement, depuis que nous sommes descendus de la montagne, le temps a changé (vent frais et ciel laiteux, peut-être empoussiéré). Mais la chaleur reste présente (à l'abri du vent !). Dans l'après-midi, balade en ville à vélo pour repérer où se trouve le grand souk qui aura lieu demain.

 

J. 3 mai : Beau soleil et chaleur. Visite au souk le matin pour acheter de beaux légumes frais et quelques fruits. Après-midi, nous faisons une partie de boules avec N & C avant de prendre notre apéro du soir. Il tombe quelques gouttes, juste de quoi faire retomber la poussière, mais pas de quoi réjouir les agriculteurs : voilà 1 an qu'il ne pleut pas !!!

Après le souper, nous entendons de la musique berbère dans le camping. Nous nous déplaçons pour voir. Un groupe de hollandaises arrivées quelques heures plus tôt ont la chance (et nous aussi) d'admirer un groupe folklorique venu leur donner un "concert", et de danser avec eux. L'ambiance est super. Bientôt, quelques gouttes nous font rentrer au c-car, et nous nous couchons. La fête durera jusqu'à 22 h.

V. 4 mai : Il a plu un peu cette nuit, mais pas de quoi mouiller le sol ! Le ciel s'est légèrement dévoilé. Nous rangeons le c-car, et nous partons vers 10 h, direction Ouest vers Taliouine. Cette ville est, avec les villages environnants, un grand centre de culture du safran. Nous en achèterons quelques grammes, qui parfumeront certains de nos repas à notre retour en Frdance.

La route empruntée a été refaite récemment, c'est un vrai billard, et la circulation est quasi nulle ! Elle longe le lit d'un oued à sec, et les palmeraies semblent souffrir de la sécheresse. Curieusement, par endroits loin de l'oued, on peut observer des champs bien verts : ce sont des céréales qui ont été semées. On voit même des plantations de palmiers arrosés par des km de tuyaux "goutte-à-goutte". De chaque côté de la route, les montagnes nous laissent admirer leurs robes plissées et colorées. A peu près à mi-chemin, les pierres ont une coloration vert-pâle inhabituelle. Nous comprenons plus loin en longeant une région d'extraction de cobalt : un seul vieux chevalement, et des lieux d'exploitation à ciel ouvert. Il nous faut ensuite traverser la montagne par une route en lacets, et quand nous redescendons sur Taliouine, un vent froid nous fouette les "guibolles" et le visage. Heureusement, au "Camping Toubkal" où nous arrêtons, nous trouvons une place à l'abri.

Repos et jeux de société l'après-midi. Le soir, Colette se plaint de maux de ventre, puis, au moment de souper, les ennuis intestinaux et gastriques lui font passer un petit moment sur les toilettes ! Elle n'a vraiment pas de chance ...

S. 5 mai : La nuit a été agitée, et ce matin, Colette reste au lit, bien au chaud et se repose. J'en profite pour rédiger le carnet. Idem pour l'après-midi. Colette est H.S. et elle fait 39° ! Après un Doliprane, elle dort ou somnole toute l'après-midi.

D. 6 mai : Après une journée et une nuit de sommeil réparateur, ma chérie se réveille en forme. OUF ! C'est pas bientôt fini, ces problèmes ?

Nous prenons la route vers 10 h, direction plein Sud vers Tata, en traversant la montagne. Tata est réputée pour ses hautes t° en été (elles peuvent atteindre 40 à 45 °). La route emprunte une vallée assez large où l'on voit encore des cultures arrosées par goutte-à-goutte, et quelques troupeaux de chèvres et de moutons.

Nous arrivons au Camping Municipal de Tata vers 16 h. Auustôt installés, nous appelons notre ami Yousssef (photo en "page d'accueil"). Colette, inquiète que son hématome à la cuisse semble ne pas se résorber, lui demande s'il connaît un médecin compétent. Il en appelle un par téléphone, et elle arrive en début de soirée pour l'examiner. Elle lui prescrit un anti-inflammatoire et lui fixe un RdV pour le lendemain à 9 h.

 

L. 7 mai : Les résultats de l'échographie montrent un gros hématome de 11,3 cm sur 10 cm. Elle lui demande donc de voir un traumatologue à l'hôpital de Tata, pour voir s'il y a lieu de le ponctionner... Ma pauvre chérie n'en mène pas large... Heureusement pour elle, ce médecin est absent ! Nous décidons donc d'appeler l'assistance de la MAIF pour négocier un rapatriement en France, où cette "opération" pourra se faire dans de bonnes conditions sanitaires et psychologiques (près de la famille). Après de nombreux échanges téléphoniques, Inter Mutuelles Assistance (I.M.A) nous informe qu'une ambulance viendra la chercher en fin d'après-midi pour la conduire dans une clinique à Agadir (4 h de route). Prise en charge à 19 h (en pleurs), elle arrivera à la clinique à 23 h. Elle sera mise sous perfusion avec antibiotiques et refera une écho demain.

 

Ma. 8 mai : Le traumato lui confirme qu'il faudrait ponctionner, mais que l'hématome pourrait revenir ! Elle refuse donc l'intervention et demande le rapatriement, qui sera accepté. Il reste à faire les démarches auprès de I.M.A. qui lui trouvera un vol régulier pour mercredi matin, avec prise en charge à la clinique à 5 h 30 !

 

Pendant ce temps, j'ai remballé toutes les affaires du c-car, et je me suis mis en route à mon tour pour la clinique. J'ai mis un peu plus de 4 h, et en arrivant sur zone, j'ai galéré pour la trouver, puis pour me garer. Finalement, je me suis garé en bord de trottoir d'une rue passante, à 300 m de la clinique, et je suis allé la rejoindre pour la réconforter. Elle se trouvait dans une chambre double, avec une jeune marocaine très sympa, avec qui elle avait déjà bien parlé. Nous avons passé la soirée tous ensemble, avec son mari qui est venu la voir. J'ai aussi passé quelques coups de tél et de SMS à nos enfants et IMA, j'ai récupéré les papiers d'hospitalisation et le passeport, que Colette a bien rangés. Puis je l'ai quittée  vers 22 h pour me coucher au c-car.

 Me. 9 mai : J'étais tellement fatigué que je n'ai pas entendu les bruits de circulation ! Réveillé vers 4 h, j'ai jugé qu'il était trop tôt pour aller voir Colette, et je me suis rendormi. A nouveau réveillé à 5 h 15, je suis me suis précipité à la clinique, mais elle était fermée, et Colette était partie ... Pas de chance !

Avant de partir vers 8 h, je recharge mon Tél marocain pour pouvoir être toujours en contact avec nos enfants. En effet, ils se sont arrangés pour nous épauler : Jérôme en France pour aider sa mère, et Guillaume arrive demain à Casablanca pour me seconder dans la conduite du c-car pour cette très longue remontée. 

J'aurai parcouru seul 813 km de Tata à Casa, et il nous restera à faire 450 km jusqu'au bateau. Ensuite,nous aurons encore à rouler 1 500 km jusqu'au Thou (chez Guillaume), puis encore 700 km jusqu'à Souchez (9 jours de voyage sans Colette, dur, dur !)

  

Quant à elle, aux dernières nouvelles, ce 9 mai à 19 h (heure du Maroc), il n'y a pas, aux Bonnettes, de chirurgien qualifié pour ce genre d'opération ! On lui a conseillé l'hôpital d'Arras... Si vous avez une autre idée, vous pouvez lui téléphoner à Souchez !

Ce soir, je suis en camping à Essaouira où je profite de quelques heures libres pour mettre le site à jour.

Retour vers Souchez, en 9 jours
Retour vers Souchez, en 9 jours

J. 10 mai : Départ vers 9 h pour l'aéroport de Casablanca où j'attends Guillaume à l'aéroport. Il arrive à 21 h 30 et nous partons sans attendre vers le camping "Océan Bleu" de Mohammedia, situé à 45 km de l'aéroport. J'avais auparavant prévenu le campng que nous arriverions vers 22 h 30. 3. "Pas de problème, nous sommes ouverts toute la nuit, avec un gardien qui vous placera".

 

V. 11 mai : Après une bonne nuit de repos, nous reprenons l'autoroute vers Martil, sur la côte méditerranéenne. Nous nous relayons toutes les 2 heures. Un petit tour en V.A.E. permettra à Guillaume de voir la Méditerranée côté Africain et de nous dégourdir un peu les jambes, ce qui nous a fait le plus grand bien.

 

S. 12 mai : Départ à 8 h 30 pour Ceuta (enclave espagnole au Maroc), où nous passons 2 heures pour les formalités draconiennes de douane, tant au Maroc qu'en Espagne. Après les contrôles soigneux de tous nos papiers, nous avons droit à une visite complète du c-car, et à un reniflage d'un chien "anti-drogue" à l'extérieur puis à l'intérieur du véhicule ! De retour sur le continent européen à Algeciras, nous "taillons la route" jusqu'à Caceres, dans une aire de services gratuite et bondée, car il y avait une énorme fête (non identifiée) avec des milliers de gens dans les rues du centre-ville. Mais nous avons cependant passé une nuit tranquille, sans rien entendre des festivités !

 

D. 13 mai : Départ de bonne heure pour une longue étape, jusqu'à Béhobia (frontière française), où nous faisons halte au même endroit qu'à l'aller, il y a 1 mois ! Pluie le soir et dans la nuit, et circulation bruyante dans la rue...

 

L. 14 mai : Autoroute de Béhobia jusqu'au Thou, chez Guillaume. Echange d'informations sur l'état de santé de Colette qui s'est faite opérer vendredi à l'hôpital de Béthune-Beuvry : anesthésie totale, incision de 4 cm pour vider un gros hémathome (retrait de 500 ml de sang !), pose de 4 agrafes et d'un redon. Tout s'est bien passé, heureusement. Elle n'a pas souffert, n'a pas mal, et elle est sortie dimanche en fin de matinée. Jérôme l'a reprise chez lui jusque dans l'après-midi, puis il l'a conduite chez sa soeur, qui l'a accueillie chez elle jusqu'à mon retour.

 

Ma 15 mai : Après les remerciements à Guillaume et Delphine pour leur aide précieuse, j'ai repris le volant seul pour rentrer à Souchez, mais par la route, en deux étapes, avec arrêt dodo près de Dreux.

 

Me. 16 mai : Dernière étape : Dreux -Beuvry, où je suis arrivé chez ma belle-soeur et mon beau-frère pour retrouver ma chérie en bonne forme. Nous n'avons pas tardé après le repas pour regagner notre maison, non sans avoir remercié chaleureusement nos hôtes qui ont bien aidé Colette pendant ces jours un peu difficiles !


Conclusion de ce voyage 2018 (écourté)


Voilà donc la fin prématurée d'un beau périple qui avait pourtant bien commencé. C'est dur, mais c'est ainsi. Nous aurons de bons souvenirs, mais aussi des mauvais qui finiront par s'estomper !

J'ai aussi une pensée particulière pour nos amis N & C, qui eux aussi vont continuer leur voyage seuls...

 

Je termine mes carnets de voyage ici. J'espère qu'ils vous ont plu, qu'ils vous ont fait découvrir le Maroc tel qu'on n'a pas l'habitude de le voir, qu'ils vous permettent le mieux comprendre ce beau pays et ses habitants si généreux et amicaux.

 

 

Bonne continuation à tous, amitiés aux amis, grosses bises à toute la famille, et à bientôt ...